L’hommage national aux 13 soldats français morts au Mali dans un accident entre deux hélicoptères, se tiendra lundi 2 décembre aux Invalides à Paris, ont rapporté les médias locaux.
Les 13 victimes ont perdu la vie le 25 novembre dans un crash aérien au cours d’une opération contre un groupe terroriste affilié à Daech entre Gao et Menaka au sud du Mali.
La nation française leur rendra un dernier hommage lundi dans la cour des invalides tandis que d’autres cérémonies ont déjà eu lieu ce mardi soir notamment à Paris devant la flamme du soldat inconnu, selon les informations de France Info.
La ministre des Armées Florence Parly et la maire de Paris Anne Hidalgo se sont rendues mardi soir sous l’Arc de triomphe où est allumée la flamme du soldat inconnu pour honorer la mémoire des 13 militaires tombés dans leur engagement au sein de l’opération Barkhane au Sahel.
Florence Parly est attendue au Mali ce mercredi où elle doit désormais se rendre sur les lieux du drame.
Répondant aux critiques sur la présence de la France en zone africaine, la porte-parole du gouvernement Sibeth N’Diaye, a estimé qu’elle était nécessaire.
« Il faut rappeler que si nous sommes au Sahel, c'est d'abord à la demande d'un pays, le Mali, qui a connu un moment de déstabilisation importante et qui a appelé la France à la rescousse » a-t-elle plaidé à l’antenne de France Info.
Pour rappel, si 38 soldats français sont morts depuis le début de l’opération Barkhane en 2014, le dernier militaire à avoir été tué est le brigadier Ronan Pointeau.
Il avait perdu la vie dans l’explosion d’un engin le 2 novembre dernier, à Menaka.
L’accident de lundi est la plus grande perte de l’armée française dans une opération extérieure depuis plus de 30 ans.
Fawzia Azzouz