La contre-révolution est menée, selon l’ancien président tunisien, par les Emirats Arabes Unis, l’Egypte et l’Arabie Saoudite.
L’ancien président tunisien, Mohamed Moncef Marzouki, a souligné que la contre-révolution menée par les Emirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite et l’Egypte, ne cible pas seulement la Tunisie et l’Algérie mais également le Maroc.
C’est ce qui ressort d’une vidéo enregistrée adressée, dimanche, par Marzouki à la 11ème édition du Forum maghrébin qui se tient dans la ville marocaine d’al-Jadida (centre), n’étant pas parvenu à y assister.
Organisé à l’initiative du Centre des études et des recherches humaines (non-gouvernemental), le forum qui a débuté vendredi se clôturera lundi.
Marzouki a indiqué que ces trois pays ciblent le Maroc, motivant leur action, par le fait qu’ils n’ont pas « pardonné au roi du Maroc, Mohamed VI, d’avoir prêté une écoute attentive au pouls de la rue en 2011 (au début du Printemps arabe), parallèlement au fait d’avoir associé les islamistes au gouvernement et à sa direction ».
«Ces mesures prises par le souverain marocain ont été considérées par les pays de la contre-révolution comme étant une hérésie qui mérite une vengeance », a-t-il estimé.
«Les pays de l’Union maghrébine sont menacés et ce qui se passe en Libye constitue une menace directe aussi bien pour la Tunisie que pour l’Algérie et le Maroc ».
Et Marzouki de conclure : « Nous avons un besoin précieux de ressusciter l’Union maghrébine ».
Aucun sommet au niveau des chefs d’Etat des pays de l’UMA ne s’est tenu depuis 1994 à Tunis. Une réunion au sommet, prévue à Alger, en 2006, a été reportée.
Le 10 juin 1988, les dirigeants des pays du Maghreb Arabe se sont réunis dans la ville algérienne de Zéralda en prélude à la proclamation officielle, le 17 février 1989, à Marrakech au Maroc, de l’Union du Maghreb Arabe composée de l’Algérie, de la Libye, de la Mauritanie, du Maroc et de la Tunisie.
Khaled Mejdoub, Mona Saanounı
Photographie : Archive, Agence Anadolu
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