Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a mis en garde contre « l’anéantissement du droit palestinien »
Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a condamné, mercredi, fermement le prétend « Accord du siècle », appelant « l’ensemble des forces vives de la Nation à œuvrer pour rejeter le projet sioniste et américain ».
C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public, mercredi, par le SNJT.
Le syndicat appelle « l’ensemble des forces vives tunisiennes à s’unir pour œuvrer à rejeter le projet sioniste et américain et pour organiser toute forme de rejet à ce projet».
« Les médias disposent d’un rôle central pour dévoiler ses dangers (dudit projet) catastrophiques et pour mobiliser l’opinion publique à adhérer au mouvement mondial de résistance à ce projet », poursuit le communiqué.
« Cette avancée américaine, violente et forcée, avec la collaboration de ses agents dans la région, sur la voie du processus de mettre fin à la lutte palestinienne pour l’établissement d’un Etat libre et indépendant sur l’ensemble des Territoires palestiniens, avec comme capitale Jérusalem, pourrait anéantir les droits légitimes et inaliénables du peuple palestinien », insiste le communiqué.
Ce progrès américain brutal et compulsif sur la voie des tentatives de mettre fin à la lutte palestinienne pour son État libre et indépendant sur tous les territoires palestiniens, avec Jérusalem comme capitale en coopération avec ses agents dans la région arabe, peut saper tous les droits légitimes du peuple palestinien.
Le SNJT a relevé que les « tentatives de corruption via les aides et les financements pour conclure cet accord, ne pourront point soudoyer un peuple éduqué sur la résistance et la lutte ainsi que ses soutiens parmi les hommes libres arabes et dans le monde, attachés au fait que le cancer sioniste implanté dans le monde arabe disparaîtra inéluctablement ainsi que tous ses crimes, y compris l’Accord du siècle ».
Le syndicat appelle les autorités tunisiennes à « réactiver leur position rejetant ce processus de renoncement ainsi que toutes ses prérogatives dans les cadres arabe et international, y compris au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, afin de mobiliser les forces qui refusent d’isoler le peuple palestinien, ainsi que la nécessité de passer de la diplomatie des positions à la diplomatie des actions »,
Jusqu’à mercredi à 12h00 (GMT), aucune réaction officielle n’a été annoncée par les autorités tunisiennes au sujet du prétendu « Accord du siècle ».
Mardi, le président américain, Donald Trump, avait annoncé en conférence de presse animée à Washington, les grandes lignes du prétendu accord, en présence du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. Ledit plan a été rejeté par l’Autorité palestinienne et les factions de la Résistance.
Composé de 80 pages, le plan prévoit l’établissement d’un Etat palestinien « aux territoires connectés » sous forme d’un archipel relié par des ponts et des tunnels, sans aéroport ni port. De plus, la ville sainte de Jérusalem serait la capitale « unifiée et indivisible » de l’Etat d’Israël.
Yosra Ouanes, Mona Saanounı
Photographie : Archive, Agence Anadolu