Le Premier ministre algérien, Abdelaziz Jerad, a déclaré, jeudi, qu’il est « déraisonnable » de marginaliser l’Afrique, à laquelle appartient géographiquement la Libye, dans les efforts déployés pour résoudre la crise dans ce pays.
Le Premier ministre algérien s’exprimait, jeudi, à l’ouverture des travaux du huitième sommet de la Haute commission de l’Union africaine (UA) sur la Libye, qui se déroule à Brazzaville, capitale du Congo.
Jerad a estimé qu’il « est déraisonnable de marginaliser le rôle de l’Afrique dans un dossier qui concerne un Etat membre de l’UA, qui s’enlise dans les marécages de la guerre ».
La situation sécuritaire dégradée dans ce pays frère, a-t-il poursuivi, et l’éventualité croissante de voir les retombées de ce conflit toucher les pays de la région suscitent l’inquiétude », tel que rapporté par l’agence de presse algérien (APS, officiel).
L’Algérie, a-t-il insisté, ne ménagera aucun effort pour appuyer les efforts déployés par la commission de haut niveau de l’UA ainsi que ceux consentis par les Nations Unies, en vue d’amener les protagonistes libyens et la communauté internationale à contribuer à résoudre la crise dans ce pays.
Il convient de noter que l’UA avait chargé le président congolais Denis Sassou Nguesso, de présider une haute commission chargée de la crise libyenne afin d’identifier les solutions appropriées à la résolution du conflit.
Participent au sommet, d’une journée, qui se tient à Brazzaville, des chefs d’Etat et de gouvernement des pays de l’UA, deux délégations représentant les protagonistes du conflit en Libye ainsi que l’émissaire onusien pour la Libye, Ghassan Salamé.
Le sommet de Brazzaville s’emploie à examiner l’évolution de la situation en Libye, en prélude au Sommet de l‘UA, prévue les 9 et 10 février prochain, à Addis-Abeba.
Abderrazek Ben Abdallah, Mona Saanounı
Photographie : Archive, Agence Anadolu