Impliqués dans les violences de mai, juillet et novembre 2017 à Yongofongo, Bangassou, Bakouma et Bema (sud-est de la République centrafricaine).
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) a salué le verdict de la Cour d’Appel de Bangui dans le procès des 32 individus jugés pour les violences de mai, juillet et novembre 2017 à Yongofongo, Bangassou, Bakouma et Bema (sud-est de la République centrafricaine), indique un communiqué de la mission onusienne.
La Minusca a, également salué la condamnation, le vendredi 7 février, des 28 personnes reconnues coupables, à des peines allant de 10 ans d’emprisonnement aux travaux forcés à perpétuité.
Une étape, "qui met fin progressivement à un cycle d’impunité pour rouvrir l’ère de la reddition des comptes et de la justice pour toutes les violences commises", a estimé le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et Chef de la Minusca, Mankeur Ndiaye, cité dans le communiqué.
Les 32 individus, assimilés à des Anti-Balakas, étaient jugés depuis le 15 janvier dernier à Bangui pour les violences commises entre les 8 et 13 mai, 22, 27 juillet et 26 novembre 2017 à Bangassou et ses environs, notamment le meurtre de plusieurs civils et de 10 casques bleus de la Minusca, le pillage et destruction d’habitations et de biens, précise la même source.
Ces éléments armés avaient également attaqué le bureau de la Minusca à Bangassou en utilisant notamment des armes lourdes et forcé des milliers de civils à fuir leurs domiciles.
"Le verdict prononcé par la Cour d’Appel de Bangui témoigne de la volonté de l’Etat centrafricain, à travers l’appareil judiciaire, de lutter contre l’impunité en RCA", a indiqué Mankeur Ndiaye, prônant "une tolérance zéro contre les agressions de casques bleus et de tels actes ne resteront jamais impunis".
Sylvestre Krock, Nadia Chahed