Selon NBC News l'annonce interviendrait quelques jours après la reprise des pourparlers de paix entre Washington et les Talibans, dans la capitale qatarie, Doha.
Des responsables américains ont révélé que les États-Unis avaient l'intention de retirer environ 4 000 soldats d'Afghanistan, la semaine prochaine, soit un tiers du nombre de soldats déployés sur place.
NBC News a rapporté que l'administration du président Donald Trump a l'intention d'annoncer, la semaine prochaine, le retrait d'environ 4 000 soldats d'Afghanistan, tout en maintenant entre 8 000 et 9 000 de ses soldats dans le pays.
Et d’ajouter que l'annonce interviendrait quelques jours après la reprise des pourparlers de paix entre Washington et les Talibans, dans la capitale qatarie, Doha.
L'envoyé spécial des États-Unis pour la réconciliation en Afghanistan, "Zalmay Khalilzad," avait pourtant annoncé la suspension des pourparlers "pour une courte période", en raison d'un attentat à la bombe près de Bagram, la plus grande base militaire américaine, au sud de la capitale afghane, Kaboul.
L’attentat de Bagram, revendiqué par les Talibans, intervient quelques jours après que le Qatar ait annoncé la reprise des pourparlers de paix entre les États-Unis et les Talibans à Doha, trois mois après leur suspension par une décision du président américain, Donald Trump, en raison d’un attentat similaire.
Les États-Unis comptent actuellement entre 12 000 et 13 000 soldats en Afghanistan, et des responsables américains n'ont pas précisé quand le processus de retrait commencera, mais l'ont décrit comme un processus qui se déroulera par étapes et s’étendra sur quelques mois.
L’Afghanistan connaît, depuis l'invasion américaine de 2001, une lutte entre le mouvement Taliban d'une part et le Gouvernement et les forces internationales dirigées par les États-Unis d'autre part, qui a fait des milliers de victimes civiles.
Les Talibans, qui contrôlent près de la moitié du pays, lancent des attaques quasi quotidiennes contre le Gouvernement, et refusent de mener des négociations directes avec lui sous prétexte qu'il est "illégal", conditionnant la paix au départ des forces américaines du pays.
Abduljabbar Aburas, Mourad Belhaj
Photographie : Archive, Agence Anadolu