Selon un rapport d'EUROPOL.
L’Agence de Police Européenne (Europol) a fait savoir que le nombre d’attaques et crimes commis par le PKK contre les intérêts des citoyens turcs en Allemagne a nettement augmenté.
Europol a dévoilé, jeudi, son rapport intitulé "Situation et tendance du terrorisme dans l’Union Européenne (UE) – Rapport 2019".
Le rapport indique notamment que "le nombre de crimes commis contre les organisations, mosquées et commerces turcs en Allemagne ont nettement augmenté".
Collaboration Extrême-gauche/PKK :
Selon le rapport d’Europol, l’organisation terroriste PKK, en perpétrant ces attaques en Allemagne, affirme se venger de l’opération turque dans la région d’Afrin dans le nord-ouest de la Syrie.
Le rapport soulève également une étroite collaboration entre les groupes d’extrême-gauche allemands et le PKK.
Ce constat serait vérifié dans les autres pays de l’UE où le PKK est actif.
Le PKK récolte de l’argent en Europe :
Le rapport d’Europol souligne également l’importance de l’Europe dans le financement des activités de l’organisation terroriste PKK.
Des campagnes de dons sont régulièrement réalisées auprès des membres et partisans du PKK. Les cotisations, les ventes et abonnements de produits, et les dons forcés perçus auprès des commerçants et entrepreneurs kurdes sont d’autres sources de financement très répandues au sein des pays européens.
Ainsi, l’an passé, 4 personnes ont été condamnées pour ces types d’activité en Belgique.
Par ailleurs, Europol fait savoir que le PKK apporte un soutien logistique et financier à ses branches en Syrie (YPG/PKK).
Pour finir, le rapport note que les membres et partisans du PKK sont très souvent impliqués dans des crimes tels que trafic de drogues, trafic d’êtres humains ou encore blanchiment d’argent.
Le PKK ("Parti des travailleurs du Kurdistan") est répertorié comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l'Union Européenne. Au cours de sa campagne terroriste de quatre décennies contre la Turquie, le PKK a tué plus de 40 000 personnes sur le territoire turc, dont 7 000 civils.
Abdullah Aşıran, Tuncay Çakmak
Photographie : Archive, Agence Anadolu