La police a évacué un camp de migrants, à la Porte d'Aubervilliers, à la périphérie de la capitale française.
Un campement de la Porte d'Aubervilliers, dans le nord de Paris, accueillant des centaines de migrants a été évacué tôt , mardi matin par la police française.
Quelque 1 436 personnes, dont 93 enfants, ont été emmenées en bus vers 17 différents centres d'accueil et gymnases dans la région d'Île-de-France.
Depuis 2015, 60 opérations de démantèlement de camps de migrants ont eu lieu en France.
Cette évacuation a été organisée de façon conjointe par la préfecture de police de Paris et de la préfecture de la région Ile-de-France.
Parmi les personnes évacuées mardi, 34 personnes toxicomanes ont reçu des soins médicaux.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, était présente sur les lieux.
"Pour nous la situation doit maintenant s'apaiser dans ce quartier qui doit pouvoir retrouver une vie normale. Cette évacuation doit aussi permettre à ces réfugiés qui ont vécu pendant des mois dans la rue de retrouver une vie normale et une meilleure insertion.", a-te-elle déclaré.
L'incident fait suite à une évacuation plus importante qui a eu lieu le 7 novembre 2019, où la police a autorisé un camp de migrants entre la Porte de la Chapelle et la Seine-Saint-Denis, dans le nord de la capitale. 1 606 migrants ont été évacués de 982 tentes par environ 600 policiers envoyés dans la zone.
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, avait précédemment signalé qu'il prévoyait de fermer d'autres camps de ce type d'ici la fin de 2019.
Didier Lallemont, préfet de police de la région, a indiqué dans un communiqué que son souhait était de "libérer le quartier" et que l'évacuation de mardi "fait suite à celle de début novembre à la porte de la Chapelle et est conforme aux engagements pris" par Castaner.
Depuis novembre, cependant, un autre camp a vu le jour à la porte de La Villette, avec environ 300 migrants qui s'y sont réfugiés.
Cindi Cook, Ümit Dönmez