Le hashtag a été lancé sur la toile par la fiancée du défunt Hatice Cengiz, pour réactiver l’affaire, six mois après l'assassinat de Khashoggi.
Le hashtag « Khashoggi ne mourra pas » a enflammé la toile, mardi, quelques heures après son lancement par Hatice Cengiz, fiancée du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, tué le 2 octobre dans le consulat saoudien à Istanbul, en Turquie.
Le hashtag a été diffusé sur le réseau social Twitter en deux versions, arabe et anglaise, pour réactiver l’affaire toujours non résolue.
Le corps du journaliste saoudien n’a toujours pas été trouvé et les auteurs présumés du meurtre font encore l'objet d'une enquête.
« Six mois… #khasogginemourrapas », a écrit Hatice Cengiz sur son compte twitter.
« Nous appelons à soutenir le #khasogginemourrapas afin de revendiquer que les responsables de la mort de Kashoggi soient jugés », a posté sur Twitter l’organisme saoudien pour les droits des prisonniers politiques, "Prisonniers d’opinion".
En signe de soutien, des dizaines d’internautes ont posté des tweets réclamant la dépouille de Khashoggi et la poursuite en justice des assassins.
« Sa plume (ses idées) est toujours vivante et les hante », a écrit Ahmed Khalidi sur Twitter.
Un autre internaute du nom de Omar Mahmoud Defallah s’est, à son tour, interrogé « où est le corps ? ».
D’autres internautes ont, eux, critiqué, dans leurs publications, le prince héritier Mohammed ben Salman et les tergiversations des autorités saoudiennes qui avaient annoncé l’arrestation d'une vingtaine de citoyens dans le cadre de l'enquête, sans pour autant révéler l’identité des auteurs du crime ni l'emplacement du corps.
La Rapporteuse spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires du Haut Commissariat des Nations Unies (ONU) aux droits de l'Homme, Agnes Callamard, a de son côté appelé, jeudi dernier, à un procès public des assassins du journaliste saoudien.
Riyad avait reconnu, après plusieurs jours de déni et de déclarations contradictoires, l'assassinat de Khashoggi à l'intérieur de son consulat à Istanbul, à la suite d'une "querelle" avec des ressortissants saoudiens, mais nie toujours toute implication du prince héritier dans cette affaire.
Photographie : Archive, Agence Anadolu
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14 Jan, 2020
Analyse
Dr. İsmail Akdoğan
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