C’est ce qui ressort de l’entretien accordé par le chef de la diplomatie turque à l’agence de presse russe RIA Novosti sur le développement de la situation en Libye et en Syrie et les ressources énergétiques en Méditerranée orientale.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu a annoncé que son pays n'enverra pas davantage de conseillers militaires et de troupes en Libye tant qu'il y aura un engagement en faveur du cessez-le-feu.
C’est ce qui ressort de l’entretien accordé par le chef de la diplomatie turque à l’agence de presse russe RIA Novosti sur le développement de la situation en Libye et en Syrie et les ressources énergétiques en Méditerranée orientale.
Cavusoglu a indiqué que la réunion ministérielle sur la Libye à Berlin pourrait avoir lieu dans la première semaine de février affirmant que l'Allemagne déterminerait la date en tant que parti organisateur.
Pour le chef de la diplomatie turque, il ne sera pas question de sanctions contre la Turquie ou les pays tant que tout le monde respectera le cessez-le-feu avant la mise en place d’un processus politique.
“Nous avons convenu qu'aucune partie n'enverrait actuellement de conseillers militaires, de forces ou de mercenaires d'autres pays tant qu'il y aurait une obligation de cessez-le-feu. Tout le monde s’est engagé et la Turquie n'a pas l'intention d'augmenter le nombre de ses forces en Libye” a-t-il expliqué.
Cavusoglu a souligné que la réunion du comité militaire sur la Libye qui se tiendra à Genève sera importante pour soutenir le cessez-le-feu et définir les grandes lignes entre les deux parties.
“La première réunion est bien évidemment très importante. Nous avons soutenu cette initiative et j'espère que cela sera utile. Les Libyens doivent se réunir autour de la même table et collaborer ensemble pour parvenir à une paix, une trêve et une solution politique durables” a-t-il poursuivi.
Quant au sujet des activités d'exploration énergétique dans la Méditerranée orientale et les éventuelles sanctions de l'Union européenne contre la Turquie, Cavusoglu a fait savoir que de nombreux États membres ne sont pas soumis aux sanctions que l'Union a imposées à la Russie.
“La Turquie s'est toujours opposée à ces sanctions en tant que pays négociant son adhésion à l'Union européenne. L'Union européenne doit effectivement jouer un rôle équilibré et neutre” a-t-il conclu.
Meher Hajbı
Photographie : Archive, Agence Anadolu