Le chef de la commission saoudienne des droits de l'homme rejette l'idée d'une enquête internationale sur l'assassinat du journaliste au consulat saoudien à Istanbul.
L’Arabie saoudite s’est déclarée jeudi contre une enquête internationale sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul.
Bandar bin Mohammed al-Aiban, président de la Commission saoudienne des droits de l'homme, a déclaré au Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève que l'Arabie saoudite rejetait une enquête internationale sur le meurtre du journaliste.
S'adressant au conseil, Al-Aiban a affirmé que les autorités saoudiennes avaient pris les mesures nécessaires pour résoudre ce "crime odieux", notamment en interrogeant des suspects et en tenant trois procès.
"La justice dans le royaume d'Arabie Saoudite fonctionne conformément au droit international, et ce en toute transparence", a-t-il ajouté.
La Turquie fait partie des pays qui ont appelé à une enquête internationale.
Khashoggi a été tué peu après son entrée au consulat d'Arabie saoudite à Istanbul le 2 octobre 2018.
Après une série d'explications changeantes, Riyad a cherché à imputer sa mort à une opération de «restitution» bâclée menée par des agents saoudiens malhonnêtes.
De nombreuses personnalités internationales ont mis en doute l'explication, certains affirmant que l'assassinat n'aurait pas pu être commis sans la bénédiction du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman.
Malgré la fuite de nombreux détails supposés sur l’affaire, le corps de Khashoggi n’a pas encore été retrouvé.
Bayram Altug, Can Erözden, Marc Chenault, Ümit Dönmez
Photographie : Archive, Agence Anadolu
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