Une multitude de violations et d’agressions ont été relevées contre des établissements gouvernementaux, des biens publics et privés et des sièges de mouvements politiques.
Le ministère irakien de l’Intérieur a émis, samedi, des mandats d’amener contre ceux qui ont commis des violations contre des établissements gouvernementaux et des biens publics et privés lors des manifestations de vendredi.
Le porte-parole du ministère, Khaled Al Mahna, a affirmé dans une déclaration aux médias qu’une "multitude de violations et d’agressions ont été relevées contre des établissements gouvernementaux, des biens publics et privés et des sièges de mouvements politiques". "Une multitude de mandats d’amener ont, ainsi, été émis contre les agresseurs", a-t-il ajouté.
Il a ajouté que cette mesure a été mise en place par le conseil suprême de la Justice en application de l’article 197 du code pénal irakien. "Les violations et les agressions contre les sièges et locaux du gouvernement fédéral irakien sont synonymes d’un grand danger menaçant le prestige de l’Etat qui sert l’intérêt des citoyens et leur sécurité", a-t-il indiqué.
Al Mahna a, également, exprimé sa reconnaissance aux forces de l’ordre irakiennes "qui ont respecté les standards d’intervention et les principes des droits de l’homme sans recourir ni à l’usage disproportionné de la force, ni aux armes contre les manifestants".
Il a également salué les manifestants qui ont respecté le caractère pacifique des manifestations et qui ont coopéré avec les forces de l’ordre.
Ameur Hassani, Mohammed Maher Ben Romdhane
Photographie : Archive, Agence Anadolu