Une vingtaine de policiers militaires russes, y compris des officiers, ont été déployés dans la ville d'Amude, occupée par des terroristes du YPG / PKK.
Poursuivant son déploiement militaire dans le nord de la Syrie, la Russie s’est installée dans trois autres régions, selon des sources locales.
Une vingtaine de policiers militaires russes, y compris des officiers, ont été déployés dans la ville d'Amude, sous l'occupation de terroristes du YPG / PKK, ont déclaré ces sources.
À proximité de la frontière turque, Amude est une région où les forces turques et russes ont effectué des patrouilles conjointes à la suite de la pause de l'opération antiterroriste turque «Source de Paix» dans la région.
La Russie et les forces fidèle à Bachar al-Assad se sont également installées dans la région de Silos du village d'Ayn Isa, situé au sud-est d'Ayn al-Arab (Kobané).
Tandis que les États-Unis déplacent leur présence militaire du nord de la Syrie vers l’est du pays, riche en pétrole, la Russie s’est déployée dans trois bases à Sarrin, Ayn Issa et Manbij.
Auparavant, la Russie avait également déployé des forces près du barrage de Tishrin et renforcé sa présence à l'aéroport de Qamichli.
Le 9 octobre, la Turquie a lancé l’opération Source Paix, qui vise à éliminer les terroristes du groupe YPG / PKK du nord de la Syrie à l’est de l’Euphrate, afin de sécuriser les frontières de la Turquie, d’aider au retour des réfugiés syriens en toute sécurité et de préserver l’intégrité territoriale de la Syrie.
Ankara souhaite que les terroristes du YPG / PKK se retirent de la région afin de créer une zone de sécurité pour ouvrir la voie au retour de deux millions de réfugiés en toute sécurité.
Dans le cadre de deux accords distincts conclus avec les États-Unis et la Russie, la Turquie a suspendu l'opération pour permettre le retrait des terroristes du groupe YPG / PKK de la zone de sécurité prévue dans le nord de la Syrie.
Cependant, les terroristes ne se sont pas retirés de certaines zones et continuent d’attaquer soldats et civils.
Les YPG ("Yekîneyên Parastina Gel", "Unités de protection du peuple") et le PYD ("Partiya Yekîtiya Demokrat, "Parti de l'union démocratique" sont des branches syriennes respectivement militaire et politique du groupe terroriste PKK ("Partiya Karkerên Kurdistan" : "Parti des travailleurs du Kurdistan"). Le PKK est répertorié comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l'Union Européenne. Au cours de sa campagne terroriste de plusieurs décennies contre la Turquie, le PKK a tué plus de 40 000 personnes sur le seul territoire turc, dont 7 000 civils.
Mohamad Misto, Selen Temizer, Burak Bir, Ümit Dönmez
Photographie : Archives, Agence Anadolu