Désormais le nombre de personnes déplacées depuis novembre s'élève à plus de 215 mille personnes.
Le directeur de la Coordination des Interventions en Syrie, Mohammed Hallaj, a fait savoir que “10 mille civils syriens se sont déplacés vers des zones proches de la frontière, en l’espace de deux jours, suite aux attaques du Régime syrien, de la Russie et des troupes pro-iraniennes contre la zone de désescalade à Idleb”.
Hallaj a précisé que la plupart des déplacés venaient de la campagne méridionale d'Idleb, en particulier de la ville de Ma'rat al-Numan et de sa campagne, soulignant qu'ils (les déplacés) ont besoin, en toute urgence, de tentes, de couvertures et de nourriture.
En effet, le nombre de personnes déplacées à cause des bombardements intenses depuis début novembre a atteint plus de 215 mille personnes, selon la même source.
“Le Régime vise délibérément les hôpitaux, les centres de protection civile et d'autres installations vitales, afin d'empêcher les gens de retourner dans leurs villes et villages” a-t-il affirmé.
Il est à noter que les déplacés se réfugient dans les camps situés dans les villages et les villes proches de la frontière avec la Turquie, en plus des zones du «Bouclier de l'Euphrate» et du «Rameau d’olivier» que l'armée turque et l’armée syrienne libre ont libéré du terrorisme.
Plus de 1300 civils ont été tués par le régime et les attaques russes dans la zone de “désescalade”, depuis le 17 septembre 2018.
Les attaques ont également entraîné le déplacement de plus d'un million de civils vers des zones relativement calmes ou à proximité de la frontière turque.
En mai 2017, la Turquie, la Russie et l'Iran ont annoncé qu'ils étaient parvenus à un accord pour mettre en place une zone de “désescalade” à Idleb, dans le cadre des réunions d'Astana sur l’affaire syrienne.
Cependant, les forces du régime et leurs alliées continuent de lancer des attaques dans la région malgré l'accord conclu entre la Turquie et la Russie le 17 septembre 2018, dans la ville russe de Sotchi, pour maintenir la zone “désescalade”.
Esref Musa, Meher Hajbı
Photographie : Archive, Agence Anadolu
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Selon le ministre turc de l'Intérieur, 33 776 migrants ont quitté la Turquie via la province d'Edirne, frontalière de la Grèce et de la Bulgarie.
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