Des raids aériens et des descentes dans divers régions de la province.
Les forces syriennes fidèles au président de longue date, Bachar Al-Assad, poursuivent leurs raids intensifs sur les zones résidentielles situées dans la zone de "désescalade" de la province d'Idleb, dans le nord-ouest du pays.
Depuis samedi matin, les forces du régime et les groupes terroristes étrangers soutenus par l'Iran ont lancé des attaques terrestres et aériennes dans diverses régions du sud de la campagne d'Idleb.
Les attaques ont eu lieu dans la ville de Maarat al-Numan, les villages de Maar Shimmareen, Deyr Sharki et Hamdiyye.
Les équipes de la Défense civile (casques blancs) à Idleb se sont rendues dans les zones des attaques afin de déterminer le nombre de civils tués ou blessés à la suite des raids des forces pro-Assad.
Alors que les attaques se poursuivent, les civils fuient les bombardements des forces pro-Assad, des milices iraniennes et de la Russie, en direction des zones sûres près de la frontière avec la Turquie.
Il est à noter que le nombre de déplacés syriens de la province d'Idleb vers la frontière turque au cours des cinq derniers jours a dépassé 44 mille.
En mai 2017, la Turquie, la Russie et l'Iran ont annoncé qu'ils étaient parvenus à un accord pour mettre en place une zone de “désescalade” à Idleb, dans le cadre des réunions d'Astana sur l’affaire syrienne.
Cependant, les forces d'Assad et leurs alliées continuent de lancer des attaques dans la région malgré l'accord conclu entre la Turquie et la Russie le 17 septembre 2018, dans la ville russe de Sotchi, pour maintenir la zone de “désescalade”.
Plus de 1300 civils ont été tués par les forces armées de la République syrienne, et les attaques russes dans la zone de “désescalade”, depuis le 17 septembre 2018.
Les attaques ont également entraîné le déplacement de plus d'un million de civils vers des zones plus calmes ou à proximité de la frontière turque.
Ümit Dönmez, Meher Hajbı
Photographie : Archive, Agence Anadolu