L'organisation terroriste YPG/PKK a attaqué des régions sous le contrôle d'opposants syriens, avec le soutien aérien de la Russie, et terrestre du Régime syrien de Bachar al-Assad et des groupes soutenus par l'Iran, essayant d'avancer autour du mont Cheikh Akil, dans la campagne nord d'Alep.
Selon des informations reçues de sources militaires d'opposition, les terroristes du YPG/PKK, qui ont été délogés d'Afrin avec l'opération Rameau d'olivier des Forces armées turques, sont stationnées à Cheikh Akil, au nord d'Alep avec les forces du régime, et ont mené des attaques coordonnées avec celui-ci.
Les opposants ont répondu avec des tirs d'armes lourdes, et ont repoussé les attaques de l'organisation terroriste. L'artillerie turque a également tiré des obus sur les positions de l'organisation terroriste.
Le YPG/PKK délogé d'Afrin par l'opération antiterroriste turque, continue son occupation dans la région en s'installant à Tal Rifaat et ses environs, dans le nord d'Alep.
Les YPG ("Yekîneyên Parastina Gel", "Unités de protection du peuple") et le PYD ("Partiya Yekîtiya Demokrat, "Parti de l'union démocratique" sont des branches syriennes respectivement militaire et politique du groupe terroriste PKK ("Partiya Karkerên Kurdistan" : "Parti des travailleurs du Kurdistan"). Le PKK est répertorié comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l'Union Européenne. Au cours de sa campagne terroriste de plusieurs décennies contre la Turquie, le PKK a tué plus de 40 000 personnes sur le seul territoire turc, dont 7 000 civils.
Ils n'ont pas respecté les accords d'Astana et l'accord de Sotchi
La région d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, est le bastion des groupes armés d'opposition et anti-Régime presque depuis le début de la guerre civile. La ville d'Idleb, dont la population a atteint 4 millions d'habitants avec la migration syrienne interne, est passée sous le contrôle d'opposants en 2015. Idleb est l'une des régions les plus ciblées par le régime.
Avec la participation de la Turquie, de la Russie et de l'Iran à la réunion d'Astana des 4 et 5 mai 2017, certaines zones de la province d'Idleb et des provinces voisines d’Idleb (provinces de Lattaquié, Hama et Alep, le nord de la région de Homs, et au sud du pays, la région de la Ghouta orientale à Damas, et les provinces de Deraa et Qouneitra) ont été définies comme "zones de désescalade" où les combats sont interdits.
Cependant, le Régime et les groupes soutenus par l'Iran, avec l'appui aérien russe, se sont emparés de ces zones de cessez-le-feu; à l'exception de la région d'Idleb.
Un accord supplémentaire pour renforcer le cessez-le-feu a été conclu à Sotchi le 17 septembre 2018.
Les forces du Régime, qui ont repris leurs attaques après une courte pause, ont organisé une opération terrestre en mai 2019 pour prendre le contrôle total de la région.
Les attaques du Régime ont continué un certain temps après l'accord de Sotchi du 17 septembre 2018 entre la Russie et la Turquie. La Russie, le Régime et les groupes soutenus par l'Iran ont continué d'attaquer les zones de désescalade, causant la migration d'environ 1 million 794 mille civils depuis le début de 2019, alors que plus de 1 800 civils sont morts dans les attaques.
Des centaines de milliers de civils fuyant les attaques, ont émigré vers le nord, dans les zones proches de la frontière avec la Turquie.
Le ministre turc de la Défense nationale, Hulusi Akar a souligné que les attaques et le harcèlement croissants des éléments du Régime depuis le sud d'Idleb se sont transformés en opération terrestre depuis le 6 mai 2019.
Depuis lors, le Régime et ses partisans ont pris le contrôle de grands districts tels que Kafranbouda, Khan Cheïkhoun, Mar Al Numan, Serakib, ainsi que de nombreux villages avec d'intenses attaques d'artillerie et d'attaques aériennes, dans le sud et le sud-est d'Idleb, la campagne nord et est de Hama, et la campagne sud et ouest d'Alep.
Mehmet Burak Karacaoğlu, Mohamad Misto, Ümit Dönmez
Photographie : Archive, Agence Anadolu
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